L'influence de Goldman Sachs dans le monde

Lors de ma maigre expérience en banque, on m’a plusieurs fois parlé de l’influence qu’avait Goldman Sachs dans le secteur financier et politique. Comme beaucoup de chose, je n’y ai pas prêté tant attention que ça.

Après de multiples échanges avec des ex-spéculateur de la city, j’ai voulu me renseigner un peu plus sur l’impact de cette banque.

J’ai découvert qu’avoir un œil sur ce qu’ils font est presque indispensable pour les traders instits, ils ont souvent plusieurs couts d’avance.

Un exemple concret de l’influence qu’elle a, a été très visible lors de “l’Opération Eole”.

Afin d’accéder à la zone euro, la Grèce a demandé à Goldmans Sachs de l’aider dans ses comptes. Enfin, aider est un bien grand mot étant donné que le pays a accordé 600 millions d’euros pour cette tâche au géant de la finance. L’objectif est donc de faire en sorte d’être dans les clous de l’accord de Maastricht.

Pour faire simple et vous épargner les détails, GS va réussir à ses fins en dissimulant une situation économique vraiment pas chouette et ainsi berner toute l’union européenne.

Revenons entre 2001 et 2004.

2004, la Grèce est désignée comme ville accueil pour les JO, bon élève et parmi les plus grosses croissances en Europe. Mais la réalité est tout autre, et on s’en apercevra quelques mois plus tard. Pour détailler un peu plus, Goldman Sachs va, en 98, faire baisser la pression du déficit public grâce à un système de swap sur devises (manipulation de taux de change artificiel qui permet au pays de recevoir encore plus d’argent via la levée de capitaux sur les marchés financiers internationaux). Rajouté à cela plusieurs magouilles sur la comptabilité grecque. Le déficit public étant la priorité de la commission Européenne, cela est sans appel, la Grèce se porte bien.

Au final, La Grèce “sort” 2,8 milliards d’euros de dette de ses comptes publics et annonce un déficit public de 2.5%. Ces chiffres frauduleux finiront par être découvert 4 ans plus tard. Le déficit public de la Grèce était en réalité de 4,3 % du PIB.

Vous pourriez me dire que jusque-là, GS n’a fait que ce pourquoi elle était payé, mais cela ne s’arrête pas là, car Goldmans Sachs une banque d’affaire avant tout.

On fait un saut dans le temps et on se retrouve en 2009. La banque d’affaire a pendant très longtemps shorter donc vendu à découvert des OAT (Obligation du Tresor) Grec spéculant donc sur la “faillite de l’état” (même si un État ne peut pas faire faillite par définition, mais vous avez compris) et accentuant ainsi la baisse.

Non, non, ce n’est pas encore fini. La banque américaine va continuer de conseiller Athènes, tout en se gavant, en catimini, de Credit Default Swap (CDS). Ces fameux produits dérivés qui permettent à tout investisseur de se protéger si un émetteur d’obligations ne rembourse pas sa dette. En 2009, la banque américaine achète des CDS sur la dette grecque. Au plus fort de la crise financière, Goldman Sachs peut revendre ses CDS 420 000 euros pour assurer des centaines de tranches de 10 millions de dettes souveraines. Elle les avait payés 100 000 euros six mois plus tôt. Singulière façon de considérer les intérêts de son client.

Cela pourrait se justifier par un choix de hedger ses activités si la Grèce devenait réellement insolvable et ne pouvais plus payer la banque d’affaire américaine, compréhensible.

Quoi qu’il en soit, le but n’est pas de désigner GS en tant qu’entité démonique, mais simplement de partager des faits qui se révèlent vrai et qui vont bien plus loins que la sphère économique.

Si des chiffres ou informations sont faux j’en suis désolé, je les corrigerais dès que possible !

Votre serviteur Akina !

sources :

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