Avant de me lire, sachez que pour moi, tout est bon et tout est mauvais ! Ce que je veux dire par là, c’est que peut-être qu’à un moment, il était très positif de s’industrialiser un peu.
Aujourd'hui, j’en parle négativement, car je trouve que nous avons un peu trop basculé dans l’industrialisation de l’humain. Tout est fluctuant et, comme tout est fluctuant, je reviendrai sur cet article pour en faire une V2, V3, etc.
C’est transformer les humains en marchandises, en objets facilement classifiables, manipulables et facilement destructibles. Les humains ont cette particularité : ils peuvent être brillants et sombres. Depuis que je suis né, je me demande comment les humains ne se rendent pas compte de la destruction que nous pratiquons depuis au minimum 500 ans.
Un des outils de l’industrialisation est le PAYS. Le pays est une construction industrielle qui rassemble au plus large pour un fonctionnement en commun. Est-ce naturel ? Non, la plupart du temps, ce fut une construction forcée, par exemple pour les langues. En France, on ne parlait pas le français partout ; c’est la répression et la prison qui ont fait que dans toutes les régions le français a pris place.
Pareil pour tout pleins de pays. Il existe aussi des pays qui furent créés par des colons sans tenir compte (peut-être même volontairement) des ethnies que les frontières, tracées à la règle, séparent ou réunissent.
Toujours la même volonté : diviser pour mieux régner. Vous pouvez voir les fluctuations des frontières sur 1000 ans par ici.
Pendant 20 ans, j’ai pas mal voyagé et une de mes expériences les plus intenses fut au Sénégal, à l’aéroport de Dakar. En 2010, j’ai été invité au 1er salon du tourisme de l’Afrique de l’Ouest. Arrivé à la douane, je découvre que j’ai besoin d’un visa en tant que Chilien. Par conséquent, le douanier me dit que je vais devoir attendre une semaine sous douane, chose que je ne voulais absolument pas. J’ai pris mon téléphone et j’ai appelé l’organisateur qui m’a dit qu’il prévenait le ministre du tourisme du moment, Thierno Lô. Un de ses conseillers est venu me chercher sous douane et m’a fait passer une porte. Je suis arrivé là où il y avait beaucoup de gens d’argent, style des émirats, qui ne passent pas les frontières ni les douanes. C’est ce qui m’a permis de comprendre que les douanes ne sont faites que pour les pauvres, le peuple. Que les mêmes pauvres vont défendre de leurs vies, à différence de ceux qui n’ont pas de problème de frontière et qui ne défendront pas les dites frontières.
La ville fut un des premiers outils d’industrialisation de l’humain : vivre les uns sur les autres, polluer de façon extrêmement forte au même endroit, stagnation et non-mouvement. Concentration des activités, concentration des humains. Peu de perspectives visuelles en règle générale (toutes les villes ne sont pas similaires, il existe des villes avec un peu plus de perspectives). Cela peut sembler un peu dur, mais pour moi, la comparaison entre un humain des villes et celui de la campagne se fait en analogie avec une plante : une plante en pleine terre et une plante en pot. La plante en pot s’épanouit de manière restreinte et avec peu d’épanouissement finalement, et celle qui pousse en pleine terre ne se limite que par les frontières naturelles qu’elle peut rencontrer, une évolution plus pleine et moins contrainte me semble-t-il. Et je vois l’humain de manière semblable, même si je sais que comparaison n’est pas raison.
Peut-être qu’à un moment de l’histoire de l’humanité, les villes ont servi. Aujourd'hui, elles deviennent tellement similaires les unes aux autres, tellement compliquées que je ne les vois plus que comme des centres de destructions massives de l’humanité et de la nature. Moins d’humanité parce qu’à force de vivre les uns sur les autres, se protéger de tout, je trouve que souvent les humains se perdent dans tout cela, perdent leur empathie, se cloisonnent pour ne pas souffrir à chaque sortie, on s’insensibilise pour poursuivre notre sortie, balade, sortie de boulot, sortie de lycée, etc.
J’ai toujours imaginé des villages/villes complètement incorporés à la nature, comme ce fut le cas en Amazonie Non pas sur la nature par le béton, vraiment incorporés, ce serait génial. Après toutes les découvertes récentes sur le bord de la rivière l’Amazone et en Amazonie en règle générale, je sais que cela a existé et cela m’a rempli de joie. De toute façon, depuis que j’ai traversé cette forêt magique, je ne peux m’imaginer plus belle évolution que de s’incorporer, fusionner et sans s’oublier.
La technologie, je ne la vois pas du tout comme une lutte contre la nature, mais plutôt comme une intégration, une incorporation, une fusion entre les deux.
Dans les outils d’industrialisation de l’humain, il y a l’école et les diplômes :
Pourquoi je la classe comme outil d’industrialisation ? Pour tout plein de raisons : l’autorité, le fait que les enfants demandent pour aller aux toilettes, qu’ils n’aient aucun choix sur le fil de leurs vies, de leur temps qui est de la vie. Aucune possibilité de faire autrement que ce qui est prévu par des personnes externes et de façon industrielle (tout le monde fait la même chose). Opposition, les uns contre les autres via les notes et les classifications, soumission aux différentes autorités, prolongation de la logique d’état.
Je le classe comme un des premiers outils d’industrialisation de l’humain, encore plus quand on découvre le travail de George Land, sur 1600 enfants pendant 20 ans. Et quelle ne fut pas sa surprise de découvrir qu’après les tests de créativité, 98 % des enfants âgés de 5 ans étaient des génies créatifs. Ils ont décidé de refaire le test 5 ans après, à 10 ans, il n’y avait plus que 30 % de génies créatifs. Ils ont refait le test à 15 ans et il n’y avait plus que 12 % de génies créatifs et à 20 ans, il n’y avait plus que 2 % de génies créatifs. Conclusion : l’école détruit la créativité des humains et elle sert principalement les castes de dirigeants industriels.
Attention : Rien n’est définitif, cette étude ne veut pas dire qu’après l’école la créativité est morte. C’est encore une fois des études, des moyennes et des moments, mais cela montre que l’école n’aide pas à la créativité ! L’autorité que certains maîtres/professeurs adorent exercer me semble aussi très néfaste pour l’enfant qui grandit avec des personnes (pas tous) qui aiment rabaisser leurs élèves, qui aiment jouer de ces petits plaisirs de tirant despotiques (j’en ai rencontré) envers des enfants.
Il est grandement possible d’améliorer les études en y ajoutant des matières essentiel à l’humain, l’empathie, l’économie, les arts martiaux, la cuisine, les plantations et les récoltes, étude de la nature. Changement des lieux d’apprentissages, plus d’extérieurs, plus de temps libres, bien plus de jeu, c’est avec le jeux que la nature enseigne, nous avons besoin de plus de jeux !
Il est grandement possible d’améliorer les études en y ajoutant des matières essentielles à l’humain : l’empathie, l’économie, les arts martiaux, la cuisine, les plantations et les récoltes, l’étude de la nature. Changement des lieux d’apprentissages, plus d’extérieurs, plus de temps libres, bien plus de jeu, c’est avec le jeu que la nature enseigne, nous avons besoin de plus de jeux !
Les diplômes donnent une valeur au diplômé sur une certaine matière avec des connaissances de moyennes, car oui, tout est moyenne quand nous sommes dans la théorie parce que souvent, c’est la théorie qui prime dans le diplôme. Le diplôme est lié à la possibilité de pouvoir faire des études poussées. La capacité à supporter l’industrialisation des écoles. L’habileté à avoir assez d’argent pour étudier posément et comme vous le voyez dans ma description, il y a un énorme filtre qui se dessine. Un filtre, un goulot d’étranglement.
Si les diplômes n’existaient pas ? Il existerait peut-être bien plus de génies parmi nous ? Nous serions probablement dans l’obligation de revenir vers la transmission, entre maître (d’une discipline) et élèves. Cela ne m’a jamais empêché de le faire ! Trouver des maîtres selon ce que je veux apprendre et apprendre en cheminant avec eux. J’ai eu la possibilité, la chance de ne pas me limiter. Grâce à cela, j’ai pu faire le tour du monde, apprendre plein de métiers et de ne jamais arrêter d'étudier. Indépendamment de la structure et des dogmes rencontrés. De plus, les nouveaux outils nous permettent un apprentissage fou de tout ce que nous désirons. Quand les MOOC (Massive Open Online Course) sont sortis, j’ai adoré ce système qui nous permet d’étudier via le web des cours de haut niveau, accessibles et gratuits ! Tu ne paies que si tu veux un diplôme. J’ai fait une petite formation à la sociologie d’internet.
Il y a cette histoire, qui illustre bien ce que je dis: Le père chinois, qui pendant la crise du covid a appris que son fils avait la maladie de Menkes. Une rare maladie génétique. Le coût du médicament existant en dehors de Chine était trop élevé, ne parlant pas anglais et ne connaissant rien à la chimie et la génétique. Il décida de s’y mettre, il a acheté tout le matériel pour l’installer chez lui. Il a étudié tous les papiers, en anglais, qui parlait de la maladie et il a réussi à reproduire sa version du médicament qu’il donne actuellement à son fils, vous pouvez regarder la vidéo par ici.
On trouve son bonheur où on veut. La seule chose que j’essaye d’écrire c’est que je ne pense pas que nous soyons tous sur terre pour vivre et réalisé les mêmes choses. Il me semble que si c’était le cas, nous ne serions pas aussi différents les uns des autres. Même des frères issus de mêmes parents sont completement différent l’un de l’autre et n’aspire pas au mêmes envies/besoins.
Quand je parle de religions, je parle aussi de centralisation de la spiritualité. Des stars de la spiritualité me dérange, car encore une fois, la spiritualité est liée à vous principalement et elle doit vous aller parfaitement et non pas être un vêtement trop grand ou trop petit.
Cela me ramène souvent à l’évangélisation appliquée en Amérique du Sud, les tributs et autres peuples qui actuellement en parlent beaucoup. Ils partagent la destruction de leurs connaissances, les interdits de pratiquer leurs langues, la volonté d’effacement de la différence. Toutes les conquêtes ont donné l***’impression à l’église d’avoir réussi ces évangélisations*** forcées mais il se trouve que non, cela n’était valable que pour un moment dans l’histoire de l’humanité. La vérité et le bien mettent plus de temps à revenir mais ils sont là !
La politique est une matière très intéressante et pourtant, nous restons souvent dans les mêmes schémas, qui sont très pauvres et très limitants. Peu de modèles politiques appliqués, peu de fonctionnement en dehors des sempiternelles parties politiques, qui comme son nom l’indique, ce ne sont que des partis et non pas des entiers. Les politiciens sont en grande majorité devenus des influenceurs avec des sponsors (les lobbys), ils sont bons en communication et très peu en applications. Proposer des choses qu’ils ne font pas pour être élus et faire ce que l’on leur demande via les lobbys.
Grâce à ces techniques de divisions, les gens s’opposent et ne se laissent pas le choix de penser. Ils donnent des énergies monstrueuses à des gens qui ne les représentent pas, qui parmi les lecteurs seraient capables de représenter complètement ne serait-ce que 100 personnes ? Les programmes sont des vœux pieux, les évolutions aussi vu que ce que nous proposent les VRP des lobbys, ce sont des visions à 5 ou 7 ans, le temps d’un mandat. Et le temps de frustrer une partie de la population qui se met en mode contre/polarisé. Ils se battent pour placer leurs VRP des lobbys, être contents de gagner pendant quelques semaines et faisant intégralement partie de ce jeu toxique et limitant.
L’économie telle qu’elle nous fut présentée était centralisée par le pays et les banques. Il y a peu, il y avait plusieurs monopoles d’utilisation de VOTRE argent, des réglementations qui nous limitent dans l’utilisation de nos gains. Des banques (les usuriers) qui vous prennent des frais arbitraires, qui ne sont reliés à rien vu que l’argent sur leurs comptes est numérique. Les frais de découverts, etc. Pendant longtemps, l’usure fut proscrite, interdite par les rois, dès la révolution, il y a des lois qui passent (lobbys ?) sur l’autorisation d’usure, prêt avec des intérêts. Depuis, la technologie liée à la crypto explose, ce qui me semble très bien, multiplicité à plus de valeurs que la masse. Il existe beaucoup de monnaies locales (June, Jeu, Miel, La Gemme, etc.) qui sont utilisées de par le monde, en France, il y en a plusieurs, dans les 80.
Le travail a souvent tendance à nous mener vers une industrialisation des fonctionnements humains. De plus, la langue nous la fait à l’envers, car travailler dérive du mot tripalium qui est un instrument de torture. Je préfère largement le mot œuvrer, cela me semble bien plus noble et en adéquation avec mes actions et puis le travail, tel que l’on le connaît actuellement n’a aucun avenir. Consommer la planète comme façon de vivre n’a non plus aucun avenir. Si nous voulons avoir un avenir plus propice au bonheur, il va falloir avoir un autre projet d’humanité que de construire des supermarchés !
La mode est un outil assez fantastique de l’industrialisation des masses. Elle est liée aux villes, à l'apparence et à la surface plutôt qu'à la profondeur. La mode est un dérivé puissant de l’industrie ; elle pousse à imiter une icône et à ne pas prendre conscience de son propre pouvoir.
Dans l’amusement, il y a bien évidemment la télévision, qui a évolué de manière significative. Qu’est-ce que la télévision comparée à l’internet de nos jours ?
La télévision, c’est subir de façon passive, alors que sur le web, nous sommes bien plus actifs dans nos choix d'informations, qu’elles soient sérieuses ou divertissantes. Tout comme la nourriture, il faut (de mon point de vue et selon mon vécu) être très exigeant sur ce que l’on consomme.
Je parle en premier de la télévision car c’est un domaine que je connais bien. Je fais des programmes télévisés depuis un moment et j’ai compris que c’était un outil fantastique qui pouvait être utilisé positivement. Mais à mon grand dam, elle est principalement utilisée pour abrutir les masses. J’ai vu la progression de la télévision poubelle en provenance des Amériques et le déclin de la télévision française petit à petit. Beaucoup d’arrogance et peu d’humanité. Les chaînes de télévision ont toujours servi à la désinformation des états.
Le web chamboule un peu cet état de fait et pousse certaines classes/élites (auto-proclamées) à expliquer leurs raisons, chose qu’elles n’aiment pas. Les élites politiques et industrielles ont installé des outils pour valider par elles-mêmes la véracité des informations qui circulent.
La musique mainstream est un outil d’industrialisation de l’humain via des fréquences très basses, des paroles liées aux plaisirs immédiats sans perspectives, avec peu d’imagination, de poésie et de créativité. La créativité est une des façons de s’exprimer de l’univers, me disait René Olivares, grand peintre chilien.
J’ai aussi découvert que les icônes nous hypnotisent. Les idoles jouent contre nous, elles nous divisent, nous opposent, nous dépossèdent de nos énergies, volontairement ou non. Mais qu’est-ce que je raconte ? En évoluant dans différentes strates, j’ai remarqué une facilité d’idolâtrie, via la télévision, la radio, le cinéma, etc.
Reporter notre pouvoir sur quelqu’un que nous ne connaissons finalement pas et qui ne nous connaît pas du tout est néfaste pour l’humanité. Donner notre pouvoir et nos énergies, comme la première d’entre toutes, l’attention, est une des nombreuses manières de nous industrialiser. Tout ce qui crée un égrégore…
Comment pourrions-nous devenir des outils industriels à cause de la nourriture ? Parce que nous devenons ce que nous mangeons. Il y a une forte incidence sur ce que nous sommes, liés à ce que nous mangeons. Cela est un tout et il est complexe de distinguer ce qui est beau visuellement de ce qui est bon pour notre corps. Seul, notre cœur le sait et plus nous l’écouterons, mieux ce sera !
"L’aile ou la cuisse" est un film à montrer à tous les enfants et le plus jeune possible, pour qu’ils comprennent que les industriels de la nourriture veulent surtout vendre beaucoup, tout le temps et pareil à tout le monde. Cela est moins cher de faire la même chose pour tout le monde que de proposer différentes possibilités, varier les goûts et les produits. Cela a une incidence très néfaste sur la planète, cela pousse à la monoculture et au mono-élevage et c’est forcément néfaste pour la planète mais pas que, c’est aussi archi néfaste pour nous.
Nous remplir de chimie nous éloigne de ce que nous sommes, surtout si nous le faisons en inconscience. Si nous sommes conscients et que nous donnons de l’amour à ce que nous ingurgitons, cela est moins néfaste mais c’est loin d’être le cas pour la majorité.
L’armée, à mes yeux, est un des grands outils d’industrialisation de l’humain. Je suis fasciné par le Costa Rica qui n’a plus d’armée depuis le 1 décembre 1948 et qui existe encore, qui bouge et fait bouger les points de vue.
Je réfléchis à d'autres perspectives pour l’armée et je ne suis pas le seul, Jean-François Sadys à proposer sur notre programme MarkTaPage, un spécial abolition de la guerre, vous pouvez le voir par ici et je trouve cela extrêmement intéressant et cela vient d’un théologien état-uniens, c’est drôle que cela vienne d’un des habitants du pays qui fait le plus la guerre au monde !
Voilà, j’ai enfin fini cet article que j’ai débuté en juillet, j’ai mis du temps parce que je voulais voir large et pour cela, il faut du temps ! Je reviendrai régulièrement proposer des versions ressentent ! Je suis ouvert à l’échange, car je pense et je crois que c’est la seule façon d’évoluer pour l’humanité, c'est dans l’échange et le respect !
GonzO pour Une idée De Départ - UiDD
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