C’est avec plaisir que je ponds cet article d’un trait, car c’est venu comme une envie de pisser. Les icônes/idoles/stars/politiciens/shaman/sorcier/guides ne nous veulent pas du bien et c’est de plus en plus flagrant, elles sont connues de tous et elles-mêmes ne se connaissant pas, elles se nourrissent de notre attention, leurs egos (diable) explosent, elles ne voient plus que l’idéalisation des gens envers eux.

“le pouvoir ne corons pas, mais il dévoile qui sont vraiment les gens”

Il y a bien évidemment toujours des exceptions, car l’exception est la règle pour moi. Il y a peu, j’ai entendu Mujica dire que « le pouvoir ne corrompt pas, mais il dévoile qui sont vraiment les gens » et j’ai beaucoup aimé cette phrase.

Faire pour améliorer parce que c’est ce que l’on sent me semble sain. Le crier sur tous les toits pour communiquer, manipuler pour de la visibilité, cadré aux algorithmes me parait très néfaste et aliénant !

Les icônes nous poussent à croire en un sauveur, nous poussent vers le manichéisme, le bien et le mal. Les icônes vivent pour les biens matériels, la reconnaissance, et poussent les gens à penser qu’il faut absolument être le plus riche du cimetière.
C’est pourquoi je pense que les projecteurs ne s’allument que pour des personnes désignées ou alors, on les retourne dès qu’ils acquièrent de la visibilité. Il est clair que les icônes manipulent depuis fort longtemps les masses. Les icônes ne nous aident pas à nous voir, à compter sur nous, à nous aimer tels que nous sommes et non pas telles que nous ressemblons à telle ou telle icône."

“Vendre son âme au diable, c'est donner tout pouvoir, sans limites, à son ego”

Notre attention est ce qui les intéresse, ce qui les nourrit. Cela paraît fantastique, mais cela ne l’est pas. Comment vendre si personne ne vous connaît ? Comment influencer si personne ne vous écoute ? Vendre son âme au diable, c'est donner tout pouvoir, sans limites, à son ego. Tout est en nous. Le contrôle que nous subissons depuis des siècles est surtout dirigé sur notre attention. C’est pour cela que les dictateurs et maintenant les présidents passent leur temps à communiquer, car c’est leur métier : la communication. Les actions, c’est pour d’autres personnes. Ce sont toujours des contrôleurs, c’est pourquoi je ne crois définitivement plus au vote, car ils ont des plans à 150 ans minimum. Sinon, comment feraient-ils pour garder le pouvoir depuis des siècles ? Et qu’ils cherchent à contrôler les populations, comment le faire si les élections ne sont pas dirigées ? Je ne crois plus à ce conte de fées.

Si l’attention n’est pas ce qui compte, pourquoi les milliardaires achètent-ils les médias, qui sont déficitaires, qui ponctionnent des millions à l’État et qui ne sont que gestion sans rendement ? Pour l’influence, bien évidemment.
Est-ce qu’être riche les rend heureux ? Je dirais que non, sinon ils s’occuperaient d’eux et de leurs vies plutôt que de manipuler celle des autres !
C’est un chemin creux et malheureux que de vivre aux dépens du regard des autres. On pourrait penser qu’ils sont les plus heureux ou les plus chanceux, mais ce n’est pas une chance de vivre seulement si l’autre vous voit. Il me semble qu’il est essentiel de se voir, de s’aimer et ensuite d’échanger avec l’extérieur

triptyque gagnant : la tête, le cœur et les tripes.

Je sens que c’est sous la contrainte que l’humain s’élève et si nous vivons tout cela actuellement, c’est pour que nous prenions le chemin du triptyque gagnant : la tête, le cœur et les tripes. Lier l’analyse et l’appréhension au cœur et sa confiance ainsi qu’à ses tripes ou intuitions. Ce triptyque peut nous emmener loin et sans opposition, car l’équilibre est en nous et non pas à l’extérieur. Je bénis présentement toutes les choses que les humains découvrent sur cette planète, un jeu macabre d’opposition des populations pour avoir le pouvoir. Un jeu macabre des médias qui rajoute de l’huile sur le feu pour bien polariser les populations, et tout cela est encore plus visible qu’avant.

J’ai la chance de m’écouter et de vivre sous le joug de ce triptyque depuis ma tendre enfance. Je me suis même construit de cette façon. J’ai du mal à comprendre cette nécessité de nihilisme des populations, jusqu’à ce que je voyage et découvre de par le monde cette arnaque de l’ego, d’avoir du pouvoir sur les autres pour se sentir exister ! “Moi j’ai raison, moi j’ai gagné” n’ont jamais aidé qui que ce soit, sauf à perpétuer cette décadence à l’infini.

Je sens que le cœur prend le pas et que c’est lié à la confiance du cœur, la confiance d’être dans la foi de notre chemin et de ce qui nous attend. À force d’essayer de nous faire peur, on prend un chemin différent, lié à la confiance et s’éloignant de la peur qui, de toute façon, est une archimauvaise conseillère !

GonzO pour Une idée De Départ - U.i.D.D.

Une idée De Départ - UiDD*, est un média indépendant et innovant, qui promeut plus qu’il ne dénonce. Nous aimons tester et appliqués des idées, découvrir, gouter. Nous cherchons un terrain, ou nous pourrions tester, des méthodes de constructions, d’obtentions des énergies, de nouvelles cuisines, de nouvelles manières de nous organiser. Le tout filmé et diffusée pour œuvrer en commun et de promouvoir de nouvelles techniques. Nous œuvrons aussi à faire des documentaires hors normes, qui parleront de connaissances perdues ou passé. *

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