J’ai toujours eu beaucoup de mal avec cette volonté de perfection, car comme tout le monde le sait, l’erreur est humaine, du coup la perfection, elle est diabolique ? Je pense que oui, chercher la perfection est une chimère et si tu y crois, les problèmes commencent !

Je suis arrivé à cette conclusion en découvrant l’hygiénisme des états-uniens au Mexique, avec leurs craintes du microbe et de la nature. Quand je suis arrivé la première fois à Cancún, j’ai halluciné sur cette ville qui était bien loin de ce que j’avais vu ailleurs au Mexique et j’ai compris (en posant des questions aux locaux) que c’était surtout pour les touristes état-uniens et canadiens. D’ailleurs, si les mexicains ont développé Playa del Carmen, c’était pour les touristes européens qui étaient considérés comme plus aventureux que les frileux du nord et d’ailleurs, ce fut le cas, les état-uniens ont mis pas mal de temps à aller vers Playa del Carmen et Tulum, il aura fallu bien développer pour qu’ils aient moins peur.

Je le vois dans beaucoup de créations influentes de Hollywood, qui bosse à transmettre des idées néfastes au monde, depuis fort longtemps. Mettre en avant la perfection de fiction comme un idéal, des sauveurs, des gentils et des méchants, ils installent dans les esprits le manichéisme, ils infusent via des séries, qui ont chacune un style, par exemple, j’avais été très surpris du succès de cette série 24h chrono qui aimait à promouvoir la torture…

Toujours vendre la sécurité alors que c’est un leurre, vu que tout est prévisible sauf l’imprévisible. D’ailleurs, la sécurité et la mise à nu de nos vies pour l’hypothétique sécurité et notamment une vie de crainte, car plus les populations ont peur, plus on les manipule facilement. Plus on peut leur vendre l’eugénisme.

“Les états passent leurs vie à nous proposer des solutions uniformes, comme si nous étions des poulets d’élevages”

Il me semble que nous sommes multiples et les états passent leurs vie à nous proposer des solutions uniformes, comme si nous étions des poulets d’élevages et de plus, ils s‘étonnent toujours longtemps après de l'inefficacité de ces solutions et c’est volontaire, car ils ne bossent pas pour nous (les politiciens qui bossent pour les lobbys et pour leurs comptes en banque persos). Dans des loges masculines sans aucune femme, on implante des actions et on les installe en sous mains et souvent c’est contre les peuples parce que ce sont des egos sur pâtes qui se croient supérieurs aux gens du commun.

Je constate un délitement des liaisons humaines dès que les technologies prennent beaucoup de place, dès que l’on se sent supérieur, car mieux équipé, mieux loti via les mille vaccins dès la naissance, via les connaissances comme seul outil d’élévation.

“est-ce que cela rend heureux de se sentir supérieur à la nature et aux autres ?”

Bizarrement, cette question que je me posais “est-ce que cela rend heureux de se sentir supérieur à la nature et aux autres ?” et bien la réponse, je l’ai eu en visitant une bonne partie de la planète. J’ai rencontré, dans des lieux bien reculés comme en Indonésie, dans des villages dans lesquels il n’y avait pratiquement pas de véhicules motorisés, des gens fantastiques, heureux et toniques, en complète osmose avec la nature qui les environne. J’ai vu la même chose au fin fond de l’Amazonie. Par contre et par effet inverse, dans les lieux les plus modernes j’y ai vu beaucoup de technologie, de commerce et de sensationnel, mais aussi et sur tous les continents, des gens éteints par les rythmes industriels de leurs vies, métro ou chiva, boulot ou mission et dodo pour finir au caveau.

Si nous ne faisons que produire sans même se poser un instant pour savoir quelle est notre mission de vie (oui, j’ai la croyance que nous ne sommes pas tous là pour les mêmes choses et surement pas pour vivre une vie de consommation) Mais comment prendre du temps quand on compartimente ton temps depuis ta tendre enfance, où les sonneries retentissent toutes les heures, où les enseignants passent leurs temps à te projeter sur un futur pas encore là et en t’enfermant dans une seule façon d’appréhender la vie ? Avec beaucoup d’imagination, de résilience et de courage, il est possible de petit à petit en sortir de cette société qui nous avale à notre naissance, qui est faite pour ne pas avoir d’alternatives, d’où l’obligation pour tout le monde de parler la même langue, sinon, la mort (plus de nos jours, mais pour arriver à une homogénéité, ce fut le cas), de vivre tous de la même manière, sinon, peine de prisons, etc. Je m’amuse de voir les gens se taper les uns sur les autres pour des élus qui s’en foutent de nous et qui eux prennent le temps de se développer pour eux même. Des fois, je suis surpris des gens qui me demandent si je suis sorti de la société et quand je leur dis “pas totalement”, ils me font la remarque comme si je n’avais pas le droit de m’exprimer par ce que je n’étais pas encore sorti de la société. Cela me ramène toujours au premier mec qui a dû vouloir bouger de son village en Afrique ou ailleurs pour partir à l’aventure et que ses potes/familles lui ont dit : Tu es déjà parti ? L’aventurier : Non Les conformistes : bon bah alors ce n’est pas possible ! Comme si rien n’avait été utopie avant que cela se réalise, comme si la démocratie n’avait pas était une utopie avant qu’elle existe…

“Qui cherche à convaincre, n’est pas convaincu !”.

L’ego, bien souvent, oublie de réfléchir quand il s’agit d’avoir gain de cause… Et il n’y a pas pire que celui qui ne veut pas que tu fonctionnes autrement que lui, car il n’est pas certain de son chemin et s’il voit quelqu’un vivre différemment, cela invalide (dans sa tête) sa façon de vivre, c’est pour cela que je dis souvent “qui cherche à convaincre, n’est pas convaincu”.

Les acteurs politiques actuels, achetés par les lobbys et surement par des sphères supérieures, n’œuvre pas pour nous, mais pour eux-mêmes la plupart du temps, je les vois venir nous imposer de l’eugénisme sous prétexte de combattre la souffrance, la douleur, la mort et tout plein de trucs qui font partie de la vie et qui ne sont pas les plus simples à appréhender. Mais sachez les gens “qu’avoir peur de la mort, c’est en réalité avoir peur de la vie”, si nous vivons avec la peur au ventre, nous ne nous réalisons pas, la contrainte élève, mais si tu passes ta vie à éviter la contrainte (en te croyant malin), tu évites aussi l’élévation ce qui ne fera que te vider de ta profondeur et tu passeras ton temps à te remplir de matière et de physique (ce qui peut être un choix de vie).

La différence et la fusion sont des chemins empruntés par la nature depuis des milliards d’années et cela n’est pas anodin, évitons de suivre des scientifiques/politiques/industriels et comédiens qui pensent tout savoir et tout connaitre alors que nous ne sommes qu’un instant de vie sur la terre. Alors que plus j’apprends plus, je me rends compte de mon ignorance, je suis toujours surpris des gens qui affirment ! Qui désirent la maitrise de leurs prochains, souvent des gens élevés dans la soie et sans réels soucis, pensent savoir pour le peuple, car c’est ce qu’ils ont entendu toute leur vie, le peuple a besoin d’être dirigé et surtout, le lobotomiser pour qu’il recherchent une chimère, la perfection, l’eugénisme…Pour finir, je vous cite un passage d’un article de revue-éléments, je vous mets l’article en entier plus bas !

À partir du XVIIIe siècle réapparaissent en Europe des revendications eugénistes. Condorcet par exemple, propose de perfectionner l’espèce humaine comme on améliore le bétail. Le mot lui-même n’apparaît qu’en 1883, forgé par Francis Galton, cousin de Darwin, du grec eu (« bien ») et gennaô (« engendrer »). L’idéologie eugénique se répand vite et on ne compte plus les scientifiques, les prix Nobel, les hommes d’État et les institutions le prônant et le mettant parfois en pratique, dans des campagnes de stérilisations forcées par exemple.Tout change lorsque les nazis appliquent brutalement ce programme. L’eugénisme fut alors très mal vu dans l’opinion publique. Pour sortir de cette impasse, Julian Huxley et Pierre Teilhard de Chardin proposèrent en 1957 de remplacer le mot eugénisme par celui de transhumanisme. Depuis, ce qu’on appelle transhumanisme est en réalité l’eugénisme moderne.

GonzO pour Une idée De Départ - U.i.D.D.

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